STAGE  CARTE VERTE 29 MARS  2003

Claire, Isabelle, Christophe et Laurent

SEANCE Nº 1 : 29 mars 2003

OBJET DU STAGE :
- préparation et obtention de la Carte Verte
- amélioration des connaissances techniques
- adaptation personnelle de ces connaissances techniques
- mise en place d'un swing plus sûr et suppression d'éventuels futurs problèmes physiques

PRESENTATION DE LA METHODE :
Pour frapper correctement une balle de golf, il faut respecter quelques principes de base :
- la posture de frappe est la même que la posture de départ
- le balancier est le plus symétrique possible (le final étant une conséquence de la vitesse et non une obligation)
- le chemin du club est le même à la montée et à la descente

Ce qui va donc être important, ce sont les points de passage obligatoires du club durant le swing et non pas forcément la "manière physique" d'exécuter le geste.
 
L'ELAN :
- le club se retrouve en haut de l'élan dans le prolongement de sa position de départ. Les mains sont à l'aplomb des cervicales, comme lors de la posture de départ.
LA DESCENTE :
- c'est le retour vers la position de départ. L'impact n'est que la reprise de position de départ. Le problème à travailler est l'ordre des choses (descente des mains, déploiement du bras fort, désarmement des poignets dans la zone de frappe)
LE FINAL :
- c'est la conséquence de la vitesse du swing, mais c'est aussi la recherche d'une position naturelle et confortable. Si le finish n'est pas toujours le même, cela implique que la frappe n'est pas toujours la même. La trajectoire de la balle ne pourra donc pas être contrôlée.

Ces bases devront être adaptées à chacun en fonction de ses ressources et contraintes physiques (force naturelle, souplesse, problèmes de dos, etc...). L'utilisation des hanches, des poignets, de jambes ou des épaules lors de la frappe n'est qu'une compensation du manque de vitesse dans la zone d'impact. C'est un meilleur contrôle de cette zone qui optimisera l'utilisation des diverses parties du corps (souvent paramètres facteurs d'erreurs) citées précédemment.
Pour finir, rappelons-nous bien que c'est l'image qui définit le mot responsable du geste psycho-moteur. Tant que l'image n'est pas précise, le mot sera difficile à trouver.

SEANCE N° 2 : 5 mars 2003

 

TRAVAIL DU PETIT JEU :
 
Procédures de placement :
- On prend la posture la plus adéquat en fonction du coup que l'on veut faire. Le choix n'est pas défini par le swing lui-même, mais par l'angle d'attaque choisi. Un angle d'attaque verticale réclamera un appui du corps à gauche plus ou moins prononcé, tandis qu'une approche dite roulée nécessitera moins d'appui à gauche.
- On choisit donc son impact, on vise ensuite et on dispose son corps le plus confortablement pour exécuter ce coup.Si on ouvre le club, on place son corps vers la gauche avant d'ouvrir, pour ne pas frapper la balle avec le talon du club.
- Dans le bunker, c'est l'appui à gauche qui définit l'impact au sol. On définit le point d'impact sur une ligne de frappe invariablement  située au milieu du stance. La balle sera placée plus ou moins loin de cette ligne (très à gauche = beaucoup de sable, près de la ligne = moins de sable, à droite de la ligne = long coup). Ceci suppose bien entendu que l'amplitude et l'intensité du coup soient toujours les mêmes

APPLICATION DU COURS SUR LE SWING DES LONGS COUPS :

- Conserver l'idée de dissociation entre l'élan, la frappe et le final.
- Garder la notion de "arrondir-retour en face". C'est la vitesse du retour en face qui va amener au final
 

SEANCE N° 3 : 12 avril 2003

 
MISE EN SITUATION SUR LE PARCOURS :
- Vérifier son alignement sur les coups de départ, les départs n'étant pas forcément dirigés vers le drapeau. On peut aussi s'aligner dans une autre direction pour des raisons stratégiques.
- Le choix du club sur le premier coup est un choix personnel. Il dépend des options stratégiques (prise de risque, coup assuré).
- Au petit jeu, préparer soigneusement son coup. On doit être sûr de ce que l'on va faire quand on décide de frapper la balle "pour de vrai". On étudie d'abord le lie, puis le dosage.
- Jouer le putting pour assurer une moyenne de 2 putts par green. Ne pas oublier les pentes.
 
N'oubliez pas que vous jouez chaque trou (dans un premier temps) pour faire 6 coups (3 au-dessus du par). Cela équivaut à parvenir sur le green en trois coups et à putter également en trois coups. C'est une méthode qui enlève tout stress, puisque le par n'est pas forcément indispensable. C'est en jouant de la sorte que vous allez souvent scorer en-dessous de 6, et donc gagner des points sur "votre" par (6).
 
ANALYSE PERSONNALISEE :
Claire : nous sommes plus proches de la vérité. La sensation de descendre et en même temps de lancer est presque acceptée (au niveau des sensations). On continue à travailler sur le même thème. Penser le practice comme le parcours.
Christophe : Super au grand jeu. Continue à bien chercher le bon rythme (je pense que c'était cela le secret du bon jeu aujourd'hui). Moins tu essaies de frapper fort, plus tu contrôles. On va travailler les bois pour continuer à avancer. Attention à mieux préparer les petits coups.
Isabelle : Nous avons trouvé l'image du lancer et du final presque simultanés lors de notre séance de practice post-parcours. C'est pour cela que c'est toujours bénéfique de frapper des balles au practice après un parcours. On va continuer à perfectionner cette image "bras gauche qui tire - corps face à l'objectif à la fin". Au petit jeu, symétrie du balancier et zone d'impact.
Laurent : Garder la sensation de démarrage de la descente avec les genoux. Nous avions vu au petit jeu que cela t'aidait à mieux passer sous la balle. Cela doit te donner la puissance au grand jeu sans avoir à te servir du haut du corps. Ne pas jouer trop souvent le sand wedge sur les toutes petites approches.
 

SEANCE N° 4 : 19 avril 2003

 
MISE EN SITUATION SUR LE PARCOURS :
Isabelle : Deux problèmes à résoudre. L'un concerne l'alignement, c'est-à-dire la façon de placer son corps en fonction de l'objectif (qui n'est pas forcément le drapeau). Il faut oublier que c'est le corps qui vise. Le corps doit être aligné parallèlement à la ligne de vol déterminé par l'alignement de la face du club. L'autre problème est l'image du lancer. On doit trouver la sensation de trouver la balle au cours du balancier, sans avoir à"la chercher".
Laurent : C'est le petit jeu qui reste le point faible. Au niveau du long jeu, ce n'est pas si mal. On joue assez bien les coups de départ (attention cependant à la largeur de l'élan sur les bois avec tees). A travailler : approches et putter, pour confirmer les bon coups ou ratrapper les mauvais.
Christophe : Le rythme devient bon. On a bien admis l'idée de ne plus "frapper" la balle. Il faut juste essayer de finir le swing pour assurer la direction. Attention au dosage des petits coups. Cela passe d'abord par la réduction de l'amplitude avant la diminution de la vitesse. Prendre confiance dans les bois.
Claire : Nous devons continuer à "délivrer" le bras gauche. Celui-ci n'est en effet pas assez décontracté pendant le balancier. On continue à mettre en place le geste selon la même construction (élan, contact, lancer). Ceci dit, nous n'étions pas dans un bon jour.
 

 

SEANCE Nº 5 : 26 avril 2003

Echauffement :(dans l'optique du parcours)
- mise en place du rythme du swing. Chacun son rythme, mais on doit essayer de répéter le même rythme à chaque balle.
- contrôle du contact avec la balle. On traverse la zone de frappe avec la main forte (droite pour les droitiers, et inversement pour les gauchers) solide. Cette main aide en même temps à lever la balle et à en assurer sa direction
- on finit progressivement le geste, entraîné par le club

Parcours :
- ne pas oublier de faire des "coups d'essai" avant de jouer la balle. On perd plus de temps (comme on l'a déjà dit) à rater ses coups qu'à les préparer. Cela permet également sur certains coups de trouver le dosage avant de prendre des risques.
- commencer à raisonner "stratégique", c'est-à-dire à ne pas oublier d'étudier le terrain. C'est après avoir envoyé a balle trop loin que l'on s'aperçoit que le terrain descend ou bien qu'il y a un bunker derrière le green.
- attention à l'alignement du corps sur les départs qui ne sont pas toujours alignés vers le drapeau. On revérifie donc la visée à chaque fois Cela est bien évidemment valable sur tous les autres coups.
- essayer de ne pas oublier l'incidence de l'angle de la face du club sur la trajectoire du petit coup. Le fer 9 roulera plus que le SW. Il faut donc calculer le point de chute nécessaire pour que la balle roule vers le trou. Le fait de vouloir absolument lever la balle très haute pour l'arrêter sur le green est très dangereux. Cela demande un geste très large et très lent, ce qui rend le contrôle de l'impact difficile. On doit donc essayer de rouler le plus possible.

SEANCE N° 6 : 3 mai 2003
 
REVISION GENERALE :
 
PETIT JEU : avec adaptation de la posture en fonction des pentes
- la zone de frappe du petit jeu est commune à tous les coups de golf, contrairement à l'élan ou au final. De ce fait, on travaillera en priorité cette partie du swing.
- La zone de frappe est symétrique
- on va essayer au fur et à mesure de définir le même rythme de frappe. On changera l'amplitude pour doser, mais pas la vitesse d'exécution.
- L'angle de la face du club détermine la hauteur de la balle
- je détermine le point de chute souhaité avant de choisir le club
-:la posture est plus face à l'objectif que face à la balle
- la main droite (pour les droitiers) est directrice
 
BUNKER :
Dans le bunker, c'est la posture de départ qui détermine 80% du succès du coup. L'imprécision de l'impact est la principale faute. Reprenons donc nos bases (chemin du club, point d'impact, posture à l'impact).
- définir que la frappe aura lieu au milieu des deux pieds
- enfoncer plus le pied avant (le gauche pour les droitiers) afin d'avoir le poids du corps sur la jambe gauche sans déséquilibrer le corps
- laisser les bras pliés pendant l'adresse afin qu'au moment de la frappe, le fait de les réallonger frappe le sable C'est la position de la balle par rapport à la ligne de frappe qui va déterminer quelle longueur parcourra la balle (balle très à gauche de la ligne = beaucoup de sable = balle courte / balle à droite de la ligne = balle frappée avant le sable = balle longue). L'entraînement va aider à trouver l'emplacement idéal.
LONG JEU :
Le plus important sur les long coups est de contrôler le mieux possible la zone de frappe et donc la posture de frappe. Le club balance de droite à gauche (pour les droitiers) et repasse en face de soi (pour assurer le contrôle de la frappe) avant de continuer sa course. La largeur du final et la position du corps face à l'objectif après la frappe dépendent de la vitesse du balancier. La vitesse de frappe est obtenue en déployant le bras droit le plus vite et le plus tard possible, tout en restant le plus longtemps possible face à la balle pendant la zone d'impact.

ENTRAINEZ-VOUS BIEN ET A BIENTOT !!!

 

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