STAGE  CARTE VERTE 22 SEPTEMBRE  2003

Carole, Jean-Claude, Jeffrey, Norbert, Raoul et Thierry

 

SEANCE Nº 1 : 22 Septembre  2003

OBJET DU STAGE :
- préparation et obtention de la Carte Verte
- amélioration des connaissances techniques
- adaptation personnelle de ces connaissances techniques
- mise en place d'un swing plus sûr et suppression d'éventuels futurs problèmes physiques

PRESENTATION DE LA METHODE :
Pour frapper correctement une balle de golf, il faut respecter quelques principes de base :
- la posture de frappe est la même que la posture de départ
- le balancier est le plus symétrique possible (le final étant une conséquence de la vitesse et non une obligation)
- le chemin du club est le même à la montée et à la descente

Ce qui va donc être important, ce sont les points de passage obligatoires du club durant le swing et non pas forcément la "manière physique" d'exécuter le geste.
 
L'ELAN :
- le club se retrouve en haut de l'élan dans le prolongement de sa position de départ. Les mains sont à l'aplomb des cervicales, comme lors de la posture de départ.
LA DESCENTE :
- c'est le retour vers la position de départ. L'impact n'est que la reprise de position de départ. Le problème à travailler est l'ordre des choses (descente des mains, déploiement du bras fort, désarmement des poignets dans la zone de frappe)
LE FINAL :
- c'est la conséquence de la vitesse du swing, mais c'est aussi la recherche d'une position naturelle et confortable. Si le finish n'est pas toujours le même, cela implique que la frappe n'est pas toujours la même. La trajectoire de la balle ne pourra donc pas être contrôlée.

Ces bases devront être adaptées à chacun en fonction de ses ressources et contraintes physiques (force naturelle, souplesse, problèmes de dos, etc...). L'utilisation des hanches, des poignets, de jambes ou des épaules lors de la frappe n'est qu'une compensation du manque de vitesse dans la zone d'impact. C'est un meilleur contrôle de cette zone qui optimisera l'utilisation des diverses parties du corps (souvent paramètres facteurs d'erreurs) citées précédemment.
Pour finir, rappelons-nous bien que c'est l'image qui définit le mot responsable du geste psycho-moteur. Tant que l'image n'est pas précise, le mot sera difficile à trouver.

 


SEANCE N° 2 : 29 septembre 2003

PUTTING :
- Balancier symétrique
- C'est l'amplitude qui donne le dosage
- On travaille dans le "cercle". Envoyer d'abord la balle autour du trou pour assurer le second putt.
- Penser au "Break-point" ou "brake-point" (points de rupture de trajectoire et de "freinage" de course)

Echauffement :
- mise en place de l'impact (petits gestes, sans vouloir frapper la balle trop fort)
- symétrie du geste
- laisser aller (le club doit finir le geste en fonction de l'accélération )
L'échauffement est une mise en route, on ne doit donc pas forcer pour essayer d'envoyer la balle plus loin.

TRAVAIL AUX BOIS :

- Posture
- Position de la balle plus à gauche (pour les droitiers)
- Contact avec l'herbe
 
Le swing du bois doit être encore plus symétrique que sur le fer (si tant est qu'il n'est pas symétrique). On balance le club du haut de l'élan jusqu'en haut du final en repassant par la zone d'impact. C'est la principale différence entre le bois et le fer : point d'impact ou zone d'impact.
Le chemin des mains de droite à gauche doit être parfaitement contrôlé.  Là où vont les mains, le club va. Si je contrôle les mains pendant la zone de frappe, je frappe la balle à tous les coups.
 
TRAVAIL DANS LE ROUGH : Etude de la position de la balle et du club en fonction du lie
 
Le principe de départ est assez simple. On considère que dans la zone d'impact, 3 éléments entrent en ligne de compte :
- un contact avec le sol
- un contact avec la balle
- la partie la plus basse du cercle (en fait du swing)
Nous mettons en évidence que ces trois points ne coïncident que sur le tapis au practice, lorsque les pieds du joueur sont à plat.
Prenons l'exemple du putting : bas du cercle avant la balle, pas de contact au sol et contact avec la balle. En ce qui concerne le bois sur tee, c'est la même chose. Pour le bunker, nous admettons bien qu'il y a contact au sol avant la balle, bas du cercle sous la balle et souvent (à cause du sable) pas de contact avec la balle.
ANALYSE DU LIE :
Beaucoup d'herbe autour de la balle et possibilité de "passer" sous la balle : la balle est au milieu du stance, le club repose donc à droite de celle-ci. On écarte plus les pieds que de coutume, afin de baisser le centre de gravité et ainsi descendre plus bas dans l'herbe.
Beaucoup d'herbe autour de la balle et pas d'herbe en-dessous : On ne pourra donc pas prendre le risque de passer sous la balle, ne sachant pas comment le club va "réagir". On va donc placer la balle de façon à ce que celle-ci soit contactée en même temps que le club frappe le sol, donc plus à droite du stance. Même si le club se bloque dans le sol, la balle est déjà partie.
 
Si la frappe dans le sol ne se fait pas parfaitement au milieu du stance, on place son corps de façon à ce que la balle se trouve dans la zone de frappe. On corrigera le défaut au practice avec le professeur.
 
SORTIES DE ROUGH AU PETIT JEU :
On raisonne de la même façon : possibilité ou non de passer sous la balle. C'est en posant le club dans l'herbe derrière la balle que l'on sent ou voit s'il y a possibilité ou non de passer sous la balle.
Passage sous la balle : Balle au milieu des pieds, club a droite, poids du corps à gauche (au lieu d'écarter les pieds). Le geste est celui du bunker, ample eet tonique.
Pas de passage sous la balle : On pose le club au milieu des pieds de façon que la balle repose à droite de celui-ci. On replace ensuite le club derrière la balle et on appuie son poids du corps sur le pied gauche. Cela va verticaliser la frappe et permettre de frapper le sol et la balle en même temps.
 

SEANCE N° 3 : 13 octobre 2003

L'idée du jour est de donner la sensation de frapper tous les coups de la même façon. Ceci ne s'arrête pas au fait d'aller de droite à gauche (ou de gauche à droite pour les gaucher) et de retrouver la balle pendant le balancier. On doit définir à chaque fois que la balle est frappée en descendant et non en balançant. Le travail du jour est donc de réagir au fer 5 comme au fer 9. Le fer 9 est pris en descendant de façon plus évidente, il faut donc transposer cette sensation sur les autres club. Les exercices abordés (taper des approches avec le 5 ou le 7, etc) ne sont là que pour créer cette sensation de "rester derrière la balle " durant l'impact.

"RESTER DERRIERE LA BALLE "
Qu'est-ce que cela veut dire ?
: Rester derrière la balle, c'est s'assurer que la position de frappe est bien la même que la position de départ. Lors de la posture d'adresse, la tête se trouve "derrière" la balle (par rapport à l'objectif). Il faut donc que pour conserver au club tout son potentiel de frappe (angle de la face, flexion du manche, poids en tête, etc) on retrouve cette posture lors de l'impact.
A quoi ça sert ? : Le fait de rester derrière la balle à l'impact signifie que le début de la descente (coup d' épaules, changement de plan, décassement précoce des poignets, déplacement du corps, et d'autres sont les principales sources d'erreurs à ce moment du swing) s'est correctement effectué.
Comment ? : Il faut se concentrer sur le fait de descendre les mains avant de commencer à tourner les épaules au début de la descente. Il faut également repérer l'endroit où passe la main droite à mi-élan, afin de retrouver cet endroit à mi-descente. Si les mains parcourent le même chemin à la descente qu'à la montée, le haut du corps ne pourra plus faire l'erreur.
Les genoux doivent aider au transfert du poids du corps.
Principales erreurs :
- Démarrage de la descente par les hanches : Les hanches se déplacent généralement (hélas) de droite à gauche. Ceci provoque un déplacement du milieu du corps et l'on ne se trouve donc plus en face de la balle à l'impact. Les hanches doivent donc tourner autour d'un axe fixe, mais dans la dernière partie du downswing (mi-descente)
- Renvoyer les mains vers la balle au lieu de les renvoyer là où elles étaient au départ. Le chemin de retour de la main droite est fondamental pour supprimer ce défaut.
BUNKER :
- Mise en place des bases techniques du bunker
- Mise en pratique
 

SEANCE N° 4 : 20 octobre 2003

 
ECHAUFFEMENT :
- Comme nous l'avons déjà dit, l'échauffement est autant "géométrique" que physique. On doit éventuellement faire des mouvements d'assouplissement si certains problèmes physiques le demandent, mais on doit surtout "préparer l'image du geste".
- Frapper plusieurs clubs, ne pas se contenter d'un club qui aujourd'hui démarre correctement. Sur le parcours, on aura à changer de club très souvent. Ceci dit, nous faisons bien la différence entre le practice-leçon et le practice-parcours. Dans le premier cas, je peux passer une heure ou deux avec le même club car je cherche avant tout des sensations et des images pas faciles à répéter. Dans le second cas, je dois m'habituer à jouer tous les clubs dont j'aurai besoin sur le parcours. C'est pourquoi la dernière balle frappée avant d'aller sur le parcours se fait avec le club que l'on va jouer sur le premier trou.
- Définir d'abord l'impact (quand on rate, on toppe) avant l'amplitude et la vitesse. Il est impossible (même pour un bon joueur) de frapper une balle parfaitement dès le début avec un swing rapide et large. La notion d'impact descendant et la notion de lancer vers l'objectif ne sont pas forcément faciles à associer.

Au putting, on va tâcher de doser le premier putt afin que le second putt se trouve à moins de 60 centimètres du trou. On doit donc considérer le premier putt comme une approche, c'est-à-dire un coup que l'on veut rapprocher du trou sans forcément vouloir à tout prix le rentrer. C'est le moyen de prendre très souvent deux putts et donc de réduire le score.

MISE EN SITUATION SUR LE PARCOURS :

- Vérifier son alignement sur les coups de départ, les départs n'étant pas forcément dirigés vers le drapeau. On peut aussi s'aligner dans une autre direction pour des raisons stratégiques.
- Le choix du club sur le premier coup est un choix personnel. Il dépend des options stratégiques (prise de risque, coup assuré).
- Au petit jeu, préparer soigneusement son coup. On doit être sûr de ce que l'on va faire quand on décide de frapper la balle "pour de vrai". On étudie d'abord le lie, puis le dosage.
- Jouer le putting pour assurer une moyenne de 2 putts par green. Ne pas oublier les pentes.
 
N'oubliez pas que vous jouez chaque trou (dans un premier temps) pour faire 6 coups (3 au-dessus du par). Cela équivaut à parvenir sur le green en trois coups et à putter également en trois coups. C'est une méthode qui enlève tout stress, puisque le par n'est pas forcément indispensable. C'est en jouant de la sorte que vous allez souvent scorer en-dessous de 6, et donc gagner des points sur "votre" par (6).

Règles de bases :
- le nombre de joueurs est limité à quatre dans la même partie. Les ordres de priorités sont 2 joueurs, 3 joueurs, 4 joueurs et 1 joueur. Bien que le joueur seul n'ait pas priorité, la bienséance veut que l'on va le laisser jouer quand même.
- balle hors-limite : on doit rejouer la balle de l'endroit où elle a été frappée, avec deux points de pénalité.
- balle dans l'obstacle d'eau : on rejoue derrière l'obstacle en cas de piquets jaunes et sur les côtés de l'obstacle en cas de piquets rouges (moyennant 1 point de pénalité)

 

SEANCE N° 5 : 27 octobre 2003
 
Echauffement :
- Ne pas chercher à faire le meilleur swing possible. Chercher d'abord la qualité de l'impact et le timing.
- Visualiser la symétrie du geste et la sensation de revenir "en face" à l'impact.
- Chercher le contact avec le sol
 
MISE EN SITUATION SUR LE PARCOURS :
- La première remarque concerne le manque de confiance flagrant entre le parcours et le practice. On frappe la balle avec beaucoup plus de relâchement et de "plaisir" au pratice. Sur le parcours, la notion de "devoir bien faire" est trop importante. Il faut donc plus "jouer" au golf. Le fait de faire des parcours donnera plus de confiance et permettra de passer outre ce problème.
- La seconde remarque concerne le putting. Ce n'est pas la partie la plus importante du jeu aujourd'hui. Il faut d'abord assumer le fait d'arriver sur le green en 1, 2 ou 3 coup pour donner au putting un peu d'importance. La différence entre le putting et les autres coups réside dans le fait que contrairement à ces coups qui demandent plus de technique que de feeling, le putting n'est que le fruit de l'expérience du joueur. Plus il y a d'entraînement, plus il y aura d'expérience. On dépend trop des éléments extérieurs au putting (pentes, état du terrain, humidité, etc)
 
 
SEANCE N° 5 : 3 novembre 2003

 

Echauffement petit jeu :
- Il est important que vos premières balles soient définies d'abord en fonction de l'impact. C'est à dire que l'on doit en premier lieu rechercher le bon impact plutôt que la bonne trajectoire. Celle-ci sera conséquence de l'impact. C'est pourquoi le petit jeu va aider à cela. Si on ne contrôle pas la balle dans un petit swing au ralenti, on ne la contrôlera pas dans un grand swing à toute vitesse.
 
Approches en sortant du rough :
- Positionnement de la balle vers la droite. Plus l'action des poignets est importante, plus la balle est disposée à droite, les poignets "élargissant" le cercle au retour.
- La considération du coup est celle du bunker (appui à gauche, frappe dans le sol, accélération pendant la frappe)
- Si l'action des poignets est importante, on pose le club au-dessus de la balle à l'adresse.
 

BUNKER :

- La posture devant la balle est primordiale
- On laisse le club frapper le sol et on finit le swing
- L'emplacement de la balle par rapport à la ligne de frappe définit sa   longueur
- On admet qu'il y ait deux façons de sortir du bunker (club square- montée square-impact-final / stance ouvert-club ouvert-frappe extérieure intérieure). La "méthode square est simplement plus facile à maîtriser pour un joueur moyen.
 

TRAVAIL AUX BOIS :

- Posture
- Position de la balle plus à gauche (pour les droitiers)
- Contact avec l'herbe
 
Le swing du bois doit être encore plus symétrique que sur le fer (si tant est qu'il n'est pas symétrique). On balance le club du haut de l'élan jusqu'en haut du final en repassant par la zone d'impact. C'est la principale différence entre le bois et le fer : point d'impact ou zone d'impact.
Le chemin des mains de droite à gauche doit être parfaitement contrôlé.  Là où vont les mains, le club va. Si je contrôle les mains pendant la zone de frappe, je frappe la balle à tous les coups. 
Conseils :
- Sur le bois sur tee, on prend la posture "devant" la balle, pour compenser le fait que le club ne touche pas le sol au retour. Le club repose par terre à l'adresse, mais pas derrière la balle. Tout dépend de la hauteur du tee.
- Apprendre à donner de la vitesse dans la zone d'impact (petit geste de plus en plus vite) pour ressentir l'accélération
- Visualiser l'image du geste à reproduire et répéter cette image sans la balle. Le geste sera plus facile à intégrer.
- Chercher le mot qui traduit l'image.

EXAMEN DE CARTE VERTE LE LUNDI 10 NOVEMBRE 2003 A 14 H

 

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