SEANCE N° 2 : 29 septembre 2003
- Balancier symétrique
- C'est l'amplitude qui donne le dosage
- On travaille dans le "cercle". Envoyer d'abord la balle
autour du trou pour assurer le second putt.
- Penser au "Break-point" ou "brake-point" (points
de rupture de trajectoire et de "freinage" de course)
Echauffement :
- mise en place de l'impact (petits gestes, sans vouloir frapper la
balle trop fort)
- symétrie du geste
- laisser aller (le club doit finir le geste en fonction de l'accélération
)
L'échauffement est une mise en route, on ne doit donc pas forcer pour
essayer d'envoyer la balle plus loin.
- Posture
- Position de la balle plus à gauche (pour les droitiers)
- Contact avec l'herbe
Le swing du bois doit être encore plus symétrique que sur le fer (si
tant est qu'il n'est pas symétrique). On balance le club du haut de
l'élan jusqu'en haut du
final
en repassant par la zone d'impact. C'est la principale différence
entre le bois et le fer : point d'impact ou
zone
d'impact.
Le chemin des mains de droite à gauche doit être parfaitement contrôlé.
Là où vont les mains, le club va. Si je contrôle les mains pendant
la zone de frappe, je frappe la balle à tous les coups.
TRAVAIL DANS LE ROUGH : Etude de la position de la balle et du club
en fonction du lie
Le principe de départ est assez simple. On considère que dans la
zone d'impact, 3 éléments entrent en ligne de compte :
- un contact avec le sol
- un contact avec la balle
- la partie la plus basse du cercle (en fait du swing)
Nous mettons en évidence que ces trois points ne coïncident que sur
le tapis au practice, lorsque les pieds du joueur sont à plat.
Prenons l'exemple du putting : bas du cercle avant la balle, pas de
contact au sol et contact avec la balle. En ce qui concerne le bois
sur tee, c'est la même chose. Pour le bunker, nous admettons bien
qu'il y a contact au sol avant la balle, bas du cercle sous la balle
et souvent (à cause du sable) pas de contact avec la balle.
ANALYSE DU LIE :
Beaucoup d'herbe autour de la balle et possibilité de
"passer" sous la balle : la balle est au milieu du
stance, le club repose donc à droite de celle-ci. On écarte
plus les pieds que de coutume, afin de baisser le centre de gravité
et ainsi descendre plus bas dans l'herbe.
Beaucoup d'herbe autour de la balle et pas d'herbe en-dessous :
On ne pourra donc pas prendre le risque de passer sous la balle, ne
sachant pas comment le club va "réagir". On va donc
placer la balle de façon à ce que celle-ci soit contactée en même
temps que le club frappe le sol, donc plus à droite du stance. Même
si le club se bloque dans le sol, la balle est déjà partie.
Si la frappe dans le sol ne se fait pas parfaitement au milieu du
stance, on place son corps de façon à ce que la balle se trouve dans
la zone de frappe. On corrigera le défaut au practice avec le
professeur.
SORTIES DE ROUGH AU PETIT JEU :
On raisonne de la même façon : possibilité ou non de passer sous la
balle. C'est en posant le club dans l'herbe derrière la balle que
l'on sent ou voit s'il y a possibilité ou non de passer sous la
balle.
Passage sous la balle : Balle au milieu des pieds, club
a droite, poids du corps à gauche (au lieu d'écarter les pieds). Le
geste est celui du bunker, ample eet tonique.
Pas de passage sous la balle : On pose le club au milieu
des pieds de façon que la balle repose à droite de celui-ci. On
replace ensuite le club derrière la balle et on appuie son poids du
corps sur le pied gauche. Cela va verticaliser la frappe et permettre
de frapper le sol et la balle en même temps.
SEANCE N° 3 : 13 octobre 2003
L'idée du jour est de donner la sensation de frapper tous les coups
de la même façon. Ceci ne s'arrête pas au fait d'aller de droite à
gauche (ou de gauche à droite pour les gaucher) et de retrouver la
balle pendant le balancier. On doit définir à chaque fois que la balle
est frappée en descendant et non en balançant. Le travail du jour est
donc de réagir au fer 5 comme au fer 9. Le fer 9 est pris en descendant
de façon plus évidente, il faut donc transposer cette sensation sur
les autres club. Les exercices abordés (taper des approches avec le 5
ou le 7, etc) ne sont là que pour créer cette sensation de
"rester derrière la balle " durant l'impact.
"RESTER DERRIERE LA BALLE "
Qu'est-ce que cela veut dire ? : Rester derrière la balle, c'est
s'assurer que la position de frappe est bien la même que la position
de départ. Lors de la posture d'adresse, la tête se trouve
"derrière" la balle (par rapport à l'objectif). Il faut
donc que pour conserver au club tout son potentiel de frappe (angle de
la face, flexion du manche, poids en tête, etc) on retrouve cette
posture lors de
l'impact.
A quoi ça sert ? : Le fait de rester derrière la balle à
l'impact signifie que le début de la descente (coup d' épaules,
changement de plan, décassement précoce des poignets, déplacement
du corps, et d'autres sont les principales sources d'erreurs à ce
moment du swing) s'est correctement effectué.
Comment ? : Il faut se concentrer sur le fait de descendre les
mains avant de commencer à tourner les épaules au début de
la
descente. Il faut également repérer l'endroit où passe la main
droite à mi-élan, afin de retrouver cet endroit à mi-descente. Si
les mains parcourent le même chemin à la descente qu'à la montée,
le haut du corps ne pourra plus faire l'erreur.
Les genoux doivent aider au transfert du poids du corps.
Principales erreurs :
- Démarrage de la descente par les hanches : Les hanches se déplacent
généralement (hélas) de droite à gauche. Ceci provoque un déplacement
du milieu du corps et l'on ne se trouve donc plus en face de la balle
à l'impact. Les hanches doivent donc tourner autour d'un axe fixe,
mais dans la dernière partie du downswing (mi-descente)
- Renvoyer les mains vers la balle au lieu de les renvoyer là où
elles étaient au départ. Le chemin de retour de la main droite est
fondamental pour supprimer ce défaut.
BUNKER :
- Mise en place des bases techniques du
bunker
- Mise en pratique
SEANCE N° 4 : 20 octobre 2003
ECHAUFFEMENT :
- Comme nous l'avons déjà dit, l'échauffement est autant "géométrique"
que physique. On doit éventuellement faire des mouvements
d'assouplissement si certains
problèmes
physiques le demandent, mais on doit surtout "préparer l'image
du geste".
- Frapper plusieurs clubs, ne pas se contenter d'un club qui aujourd'hui démarre
correctement. Sur le parcours, on aura à changer de club très souvent.
Ceci dit, nous faisons bien la différence entre le practice-leçon et le
practice-parcours. Dans le premier cas, je peux passer une heure ou deux
avec le même club car je cherche avant tout des sensations et des images
pas faciles à répéter. Dans le second cas, je dois m'habituer à jouer
tous les clubs dont j'aurai besoin sur le parcours. C'est pourquoi la
dernière balle frappée avant d'aller sur le parcours se fait avec le
club que l'on va jouer sur le premier trou.
- Définir d'abord l'impact (quand on rate, on toppe) avant l'amplitude et
la vitesse. Il est impossible (même pour un bon joueur) de frapper une
balle parfaitement dès le début avec un swing rapide et large. La notion
d'impact descendant et la notion de lancer vers l'objectif ne sont pas
forcément faciles à associer.
Au putting, on va tâcher
de doser le premier putt afin que le second putt se trouve à moins de 60
centimètres du trou. On doit donc considérer le premier putt comme une
approche, c'est-à-dire un coup que l'on veut rapprocher du trou sans forcément
vouloir à tout prix le rentrer. C'est le moyen de prendre très souvent
deux putts et donc de réduire le score.
MISE EN SITUATION SUR LE PARCOURS :
- Vérifier son alignement sur les coups de départ, les départs n'étant
pas forcément dirigés vers le drapeau. On peut aussi s'aligner dans une
autre direction pour des raisons stratégiques.
- Le choix du club sur le premier coup est un choix personnel. Il dépend
des options stratégiques (prise de risque, coup assuré).
- Au
petit jeu, préparer
soigneusement son coup. On doit être sûr de ce que l'on va faire quand
on décide de frapper la balle "pour de vrai". On étudie
d'abord le lie, puis le dosage.
- Jouer le putting pour assurer une moyenne de 2 putts par green. Ne pas
oublier les pentes.
N'oubliez pas que vous jouez chaque trou (dans un premier temps) pour
faire 6 coups (3 au-dessus du par). Cela équivaut à parvenir sur le
green en trois coups et à putter également en trois coups. C'est une méthode
qui enlève tout stress, puisque le par n'est pas forcément
indispensable. C'est en jouant de la sorte que vous allez souvent scorer
en-dessous de 6, et donc gagner des points sur "votre" par (6).
Règles de bases :
- le nombre de joueurs est limité à quatre dans la même partie. Les
ordres de priorités sont 2 joueurs, 3 joueurs, 4 joueurs et 1 joueur.
Bien que le joueur seul n'ait pas priorité, la bienséance veut que
l'on va le laisser jouer quand même.
- balle hors-limite : on doit rejouer la balle de l'endroit où elle a
été frappée, avec deux points de pénalité.
- balle dans l'obstacle d'eau : on rejoue derrière l'obstacle en cas de
piquets jaunes et sur les côtés de l'obstacle en cas de piquets rouges
(moyennant 1 point de pénalité)
SEANCE N° 5 : 27 octobre 2003
Echauffement :
- Ne pas chercher à faire le meilleur swing possible. Chercher
d'abord la qualité de l'impact et le timing.
- Visualiser la symétrie du geste et la sensation de revenir "en
face" à l'impact.
- Chercher le contact avec le sol
MISE EN SITUATION SUR LE PARCOURS :
- La première remarque concerne le manque de confiance flagrant entre
le parcours et le practice. On frappe la balle avec beaucoup plus de
relâchement et de "plaisir" au pratice. Sur le parcours, la
notion de "devoir bien faire" est trop importante. Il faut
donc plus "jouer" au golf. Le fait de faire des parcours
donnera plus de confiance et permettra de passer outre ce problème.
- La seconde remarque concerne le putting. Ce n'est pas la partie la
plus importante du jeu aujourd'hui. Il faut d'abord assumer le fait
d'arriver sur le green en 1, 2 ou 3 coup pour donner au putting un peu
d'importance. La différence entre
le
putting et les autres coups réside dans le fait que contrairement
à ces coups qui demandent plus de technique que de feeling, le
putting n'est que le fruit de l'expérience du joueur. Plus il y a
d'entraînement, plus il y aura d'expérience. On dépend trop des éléments
extérieurs au putting (pentes, état du terrain, humidité, etc)
SEANCE N° 5 : 3 novembre 2003
Echauffement petit jeu :
- Il est important que vos premières balles soient définies
d'abord en fonction de l'impact. C'est à dire que l'on doit en
premier lieu rechercher le bon impact plutôt que la bonne
trajectoire. Celle-ci sera conséquence de l'impact. C'est pourquoi
le petit jeu va aider à cela. Si on ne contrôle pas la balle dans
un petit swing au ralenti, on ne la contrôlera pas dans un grand
swing à toute vitesse.
Approches en sortant du rough :
- Positionnement de la balle vers la droite. Plus l'action des
poignets est importante, plus la balle est disposée à droite,
les poignets "élargissant" le cercle au retour.
- La considération du coup est celle du bunker (appui à gauche,
frappe dans le sol, accélération pendant la frappe)
- Si l'action des poignets est importante, on pose le club
au-dessus de la balle à l'adresse.
BUNKER :
- La posture devant la balle est primordiale
- L'emplacement de la balle par rapport à la ligne de frappe définit sa longueur
- On admet qu'il y ait deux façons de sortir du bunker (club
square- montée square-impact-final / stance ouvert-club
ouvert-frappe extérieure intérieure). La "méthode square est
simplement plus facile à maîtriser pour un joueur moyen.
- Posture
- Position de la balle plus à gauche (pour les droitiers)
- Contact avec l'herbe
Le swing du bois doit être encore plus symétrique que sur le fer
(si tant est qu'il n'est pas symétrique). On balance le club du
haut de l'élan jusqu'en haut du
final
en repassant par la zone d'impact. C'est la principale différence
entre le bois et le fer : point d'impact ou
zone
d'impact.
Le chemin des mains de droite à gauche doit être parfaitement
contrôlé. Là où vont les mains, le club va. Si je contrôle
les mains pendant la zone de frappe, je frappe la balle à tous les
coups.
Conseils :
- Sur le bois sur tee, on prend la posture "devant" la
balle, pour compenser le fait que le club ne touche pas le sol au
retour. Le club repose par terre à l'adresse, mais pas derrière
la balle. Tout dépend de la hauteur du tee.
- Apprendre à donner de la vitesse dans la zone d'impact (petit
geste de plus en plus vite) pour ressentir l'accélération
- Visualiser l'image du geste à reproduire et répéter cette
image sans la balle. Le geste sera plus facile à intégrer.
- Chercher le mot qui traduit l'image.
EXAMEN DE CARTE VERTE LE LUNDI 10 NOVEMBRE
2003 A 14 H
NOUVEAU !!! Les
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